Symbole

Générée par I.A.


Au fil des siècles, les peintures rupestres, les fresques antiques, les peintures de la Renaissance, ont exprimé des récits culturels et religieux. Aujourd’hui, la communication visuelle s’étend des médias numériques aux réseaux sociaux, utilisant des images, des vidéos et des infographies pour transmettre des messages rapidement et efficacement, transcendant les barrières linguistiques.

Peinture rupestre

Cañadón del Río Pinturas, Cueva de las manos, Santa Cruz, Argentina
Cañadón del Río Pinturas, Cueva de las manos, Santa Cruz, Argentina – (c) Pablo A. Gimenez

L’art pariétal nous a laissé de nombreuses informations sur le mode de vie des premiers hommes par le biais de peinture rupestre. Les raisons de l’existence de ces représentations graphiques sont encore débattues ( art, ésotérisme, information, éduquer, nul ne peut en affirmer le sens exact ). Mais ces dessins, ces traces, malgré plus 9 500 ans de différence, sont « lisibles » par tous.

Écriture

les civilisations anciennes ont développé des moyens sophistiqués pour représenter le langage. En adaptant et simplifiant les pictogrammes pour répondre à des besoins croissants de communication, certaines de ses civilisations ont développé des moyens élaborés « d’écrire ».

Prenons 3 exemples d’écritures anciennes :

Tablette cunéiforme -Textes juridiques - Quittance pour un prêt en argent
Cunéiforme

Développée par les Sumériens vers 3400 av. J.-C. en Mésopotamie.

Tablette cunéiforme – Quittance pour un prêt en argent – XIXe siècle av. J.-C.). Metropolitan Museum of Art

Hiéroglyphique

Utilisée par les anciens Égyptiens à partir de 3100 av. J.-C.

Antiquité égyptienne du musée du Louvre. Auteur: Guillaume Blanchard

Hiéroglyphes - Antiquité égyptienne du musée du Louvre
Omoplate de bœuf inscrite de caractères enregistrant le résultat des divinations
logogrammes

Utilisée dans diverses cultures, mais, dans notre cas, nous prendrons pour exemple l’écriture chinoise, développée durant la dynastie Shang, vers 1600 av. J.-C.

Omoplate de bœuf inscrite de caractères enregistrant le résultat des divinations – datée de c.1200 avant notre ère.

Ces trois écritures peuvent toutes être considérées à la fois logographiques et idéographiques en raison de leur développement historique. Ces systèmes d’écriture ont tous commencé par des représentations pictographiques et ont évolué pour inclure des éléments plus abstraits et phonétiques.

Avec le temp et les différentes évolutions des rapports sociaux ( commerce, échange culturel, expansion etc…) Ces différents types d’écritures ont due évoluer. Par exemple l’écriture chinoise. Il s’agit d’un système d’écriture très sophistiqué, qui a du intégrer des aspects logographiques, idéographiques et phonétiques. Elle ne se limite pas à la représentation idéographique des concepts mais utilise une combinaison de pictogrammes, d’idéogrammes et de phonogrammes pour créer un système de communication écrit extrêmement flexible et détaillé.

En standardisant les caractères et les formes d’écriture, on assure une cohérence dans les informations. Cette uniformisation du langage est essentiel pour les échanges économiques et culturels stimulant ainsi le développement d’une société en enrichissant son savoir, diversifiant ses ressources, et favorisant l’innovation et la prospérité à long terme.

logogrammes, pictogrammes, idéogrammes et alphabet

L’écriture de type logographique est un système ou chaque symbole et caractère représente un mot entier quand au système idéographique (idéogrammes), chaque symbole représente une idée ou un concept.

Bien qu’ils partagent certaines similitudes, ces systèmes utilisés pour représenter la langue écrite, diffèrent dans la manière dont ils représentent le langage.

Ces deux systèmes ont été développés pour répondre à des besoins de communication différents et continuent d’influencer les méthodes de représentation visuelle de l’information aujourd’hui.

l’Antiquité gréco-romaine

Entre -13000 et -11000 ans avant notre ère, au proche orient, dans une zone qui correspondrait actuellement et approximativement au Liban actuel, naissait se qui pourrait être considéré comme une véritable révolution dans l’histoire de l’écriture : l’alphabet.

Ce mode d’écriture attribué au Phéniciens par les Grecs était entièrement phonétique. Cette évolution et son système graphique sont à l’origine de nos alphabets modernes.

Les Grecs puis les Romains s’approprièrent cette alphabet mais continuèrent à utiliser des symboles visuels pour transmettre des idées, des croyances et des valeurs. Ces symboles servaient de raccourcis visuels pour des concepts souvent plus larges et abstraits, jouant un rôle crucial dans la communication visuelle de cette période. Certains de ces symboles sont sont encore utilisés aujourd’hui mais, dans quelques cas, avec des interprétations erronées.
Prenons pour exemple le caducée.

Hermès veille sur le corps de Sarpédon, porté par Hypnos et Thanatos. Son caducée apparaît sous forme primitive, détail du cratère Euphronius.
Hermès veille sur le corps de Sarpédon. Son caducée apparaît sous forme primitive. Photo : Jaime Ardiles-Arce
Détail - Mercure - Pompéi, maison de Vénus et des quatre dieux.
Détail – Mercure – Pompéi, maison de Vénus et des quatre dieux. Photo : Sergey Sosnovskiy
Mercure portant le caducée. Reproduction romaine d'après une œuvre grec représentant Hermès
Mercure portant le caducée. Reproduction romaine d’après une œuvre grecque représentant Hermès. Photo : Jastrow

Hermès, Mercure pour les Romains, messager des dieux, était, entre autres, le dieu du commerce, le gardien des routes, le patron des voyageurs et des voleurs. Le caducée, quand à lui, se présente toujours sous la forme d’un bâton autour duquel s’enroulent deux serpents. Se symbole a pour signification la réconciliation, l’entente et l’équilibre.
Il est relativement courant de trouver le caducée d’Hermès (Mercure pour les Romain), utilisé comme symbole médical mais ceci est une erreur.
Asclépios était le le dieu de la médecine et de la guérison. Il était souvent représenté avec un bâton autour duquel s’enroule un serpent, appelé le bâton d’Asclépios

Statue d'Asclépios
Statue d’Asclépios exposée au Musée du Théâtre Antique d’Epidauros. Photo : Michael F. Mehnert

Bâton d’Asclépios

Le bâton représente l’autorité, quand au serpent, est souvent associé à la guérison et à la régénération en raison de sa capacité à muer.

L’idéogramme d’un serpent s’enroulant autour d’un bâton est devenu le symbole de la médecine dans le monde moderne, honorant l’héritage de ce dieu mythologique.

Bâton d'Asclépios, symbole de la médecine.
Le bâton est le symbole du médecin qui promène de part le monde la science médicale.

Symboles ,idées et concepts

Plutôt dans cet article, j’insistai sur l’importance de l’uniformisation du langage pour le développement et la prospérité à long terme.
Inspiré par les Grecs, Rome qui, n’était qu’une petite cité état au VIe siècle avant notre ère, a du sa prospérité au commerce et aux différents conflits qui jalonnèrent son histoire. Cette histoire fut marquée par l’avènement d’un gouvernement républicain après le renversement du roi, en 510 avant J.-C. Cette république se para d’une devise : Senatus populusQue Romanus ( Le Sénat et le peuple romain ).

Cette aphorisme marqua l’expansionnisme de la république romaine. Lors des campagnes et des victoires cette devise était signalée de différente manière. Pour exemple, voici l’arc de triomphe de Titus, érigé vers 81 de notre ère à Rome, commémorant les victoires de Vespasien et de Titus.

SENATUS POPOLUS QUE ROMANUS DIVO TITO DIVI VESPASIANI F VISPASIANO AUGUSTO

( Le Sénat et le peuple de Rome, à Divus Titus, fils de Divus Vespasian, Vespasien Auguste. )

La devise de la république, Senatus populus que Romanus, était reprise pour marquer l’attachement au sénat autant sur le sol romain que lors des campagnes militaires, des document administratif et des pièces de monnaie .
Par pur pragmatisme et parce que cette devise était connue et reconnue, une simplification s’imposa, le sigle. Effectivement, il n’était pas rare de voir la devise romaine écrite uniquement avec les lettres initiales.
L’utilisation de cette devise par le biais d’un sigle (et non un acronyme puisque sa prononciation n’est pas syllabique ) et la manière dont la lettre Q est stylisée ( queue de ligature prononcée ) en font un monogramme : S.P.Q.R.

Ce concept qui consiste a diffuser une idée ou marquer une appartenance par le biais d’un sigle composé de lettre est considéré comme l’ancêtre du logotype. il fut repris à plusieurs reprise et notamment dans le moyen âge. Voici deux exemple :

Fragment central de la partie frontale d'un sarcophage représentant le Chrisme. Fin du IVe siècle.
Chrisme sur sarcophage : Photo : Lawrence OP

Le chrisme

Ce symbole chrétien connu aussi sous le nom de Chi-Rho, a connu plusieurs itérations. Dans la version présentée à gauche, la plus populaire, sa graphie se compose des lettres grecques Χ (khi) et Ρ (rhô) en capital, deux premières du mot ΧΡΙΣΤΟΣ ( Christ ). Les lettres Alpha (α) et Omega (ω) sont une évocation de Dieu dans le Livre de l’Apocalypse.
Il fut notamment utilisé par le premier empereur romain chrétien, Constantin Ier

Charlemagne

Consacré Carolus Magnus ( Charles le grand ), de la dynastie des carolingiens.

Ce signe est monogramme stylisé dont lettres formant le nom latin KAROLUS en majuscule. Si les lettres K, R, L, S, sont facilement reconnaissables, le A, le O ainsi que le U ( qui s’écrivait comme un V à cette période ), sont représentés par le symbole central qui, en fait une superposition de ses 3 caractères.

Monogramme de Charlemagne
Monogramme de Charlemagne Consacré Carolus Magnus

Les exemples précédents montrent deux utilisations différentes du monogramme. La signature, KAROLUS, représente une identité. Quand au Chrisme, une allégeance à une idée abstraite.
En stylisant les caractères avec une graphie et un agencement particulier, le monogramme devient plus un visuel qu’une mise en forme des caractères. Ainsi, si certains monogrammes, inscrivent clairement les caractères, d’autres poussent la graphie beaucoup plus loin. Certains artistes, fortement inspirés par leur époque ( Toulouse-Lautrec, Gustav Klimt par le « Japanisme » et D.G. Rossetti co-fondateur du Préraphaélisme ), ont créé des monogrammes très graphiques.

Monogramme Henri de Toulouse-Lautrec
Toulouse-Lautrec
1864-1901
Monogramme Albrecht Durer
Albrecht Durer
1471-1528
Monogramme Gustav Klimt
Gustav Klimt
1862-1918
D.G. Rossetti Monogramme
D.G. Rossetti
1828-1882

Marquer l’identité de l’auteur de manière stylisée, sa marque de fabrique. Ce mode de signature a fait partie des sources d’inspiration des créatifs pour la création de logo de type monographique :

Yves Saint Laurent
Yves Saint Laurent
hp
Hewlett-Packard
Louis Vuitton
Louis Vuitton
Volkswagen
VolksWagen

Iconographie

L’iconographie et l’illustration d’une idée ou d’un concept par l’image. Ce biais a toujours été très utilisé pour communiquer. L’héraldique, l’étude des symboles des armoiries en est un bon exemple. Ces marques de reconnaissance indissoluble des familles auxquelles elles sont rattachés, sont très souvent associées à des visuels allégoriques. En héraldique, la représentation de ces symboles sont codifiés et ceci autant par la forme, les couleurs, l’agencement, la position. En fait il y a une charte graphique très précise à respecter.
Chaque élément a une symbolique précise qui raconte une histoire propre à la famille ou la communauté a laquelle elle est liée ou une idée, des valeurs revendiquées.

Évolution d’un emblème héraldique

Rose dorée symbole d'Éléonore de Provence.
Rose dorée
Éléonore de Provence
Rose blanche des York
Rose blanche
des York
Rose rouge des Lancaster
Rose rouge
des Lancaster
Rose des Tudor
Emblème royal
des Tudor

En 1236 Henri III, roi d’Angleterre, seigneur d’Irlande et duc d’Aquitaine épousa Éléonore de Provence. En tant que reine consort, elle utilisa la rose dorée de Provence comme symbole. Son fils, Édouard Ier adopta cet emblème.

Par la suite, Edmond de Langley, duc d’York (1341-1402) et son frère aîné, Jean de Gand, 1er duc de Lancastre (1340-1399) adoptèrent la rose comme insigne héraldique. La principale différence entre leurs deux symboles qui avaient des dessins similaires était le sens d’orientation mais aussi les couleurs. Le blanc pour les York et le rouge pour les Lancastre. C’est pour cela que lorsque les deux familles entrèrent dans un conflit dynastique 1455-1487 La guerre des Deux Roses. Après sa victoire Henri VII, de la famille Lancastre épousa Élisabeth d’York, et créa ainsi la nouvelle maison des Tudor. Il en naquit un un nouveau symbole héraldique, fusion des emblèmes des deux familles, la Rose des Tudor.

Évolution d’un logo

Blason Franche-ComtéEn 1810, les frères Jean-Pierre et Jean-Frédéric Peugeot diversifient leur activité basée sur la minoterie pour se lancer dans la fabrication d’outils. En 1850 l’orfèvre Justin BLAZER dessine un logo, un Lion marchant sur une flèche. Si la flèche symbolisant la rapidité, Le lion se veut être une référence aux qualités de leurs produits : la résistance , la souplesse et la rapidité. L’utilisation d’un lion pour symbole pourrait être considéré comme étant une référence au blason héraldique Franc-Comtois, région d’origine des Peugeot mais il en est rien, du moins à cet instant.
Si “le lion Peugeot” figurait déjà sur les outils et les vélos produits par la marque depuis 1858, c’est en 1905 qu’il fut apposé sur les calandres de leur production motorisé sous la marque LION PEUGEOT. Durant l’exubérance de l’entre deux guerres, comme pratiquement toute les autres marques du secteur automobile, l’entreprise apposa des bouchons de radiateur stylisé en guise d’emblème. Le lion perdit sa flèche ( du moins sur les bouchons ) mais gagna en fougue. Les multiples créations étaient confiées à des artistes et il en résultat différentes itérations du “Lion” s’éloignant du premier emblème. Cela prit fin en1958 lorsqu’une loi de sécurité interdit tout objet saillant à l’avant des voitures.

Peugeot Lion VA 1907
Lion-Peugeot VA
1907
Peugeot Type 184. Photo : nemor2
Maurice-Roger Marx
1927
Logo Peugeot - Lion héraldique  - 1948
Logo Peugeot – Lion héraldique – 1948
Logo Peugeot 2021
Logo Peugeot
2021

Durant cette période, le logo n’avait pas cessé d’évoluer. Il connut différentes itérations notamment inspirées par les bouchons sculptés par Maurice-Roger Marx en 1927. Mais c’est en 1948 qu’une véritable révolution stylistique eut lieu avec l’utilisation d’un lion héraldique design rendant clairement hommage aux armoiries de Franche-Comté, région natale de la marque. La position héraldique dite du « Lion rampant », à pour principale signification « la raison » ce qui rajoute une référence supplémentaire à celles précédemment citées ( référence au logo originel ).
De 1960 à 1968 une seconde révolution eut lieu dans le design : la suppression du corps du lion pour ne montrer qu’uniquement la tête. Cette refonte évoluât. Elle connut plusieurs graphismes durant cette période : stylisation de la crinière, simplification du tracé.
Par la suite, la marque revint a un design « héraldique ». Le lion retrouva son « corps » toujours avec une position dite du lion rampant mais sa graphie connut plusieurs changements durant la quarantaine d’années de « règne » de ce design.
En 2021 le groupe PSA ( Peugeot Société Anonyme ) fusionna avec le groupe FCA ( Fiat Chrysler Automobiles ). Durant cette même année, Peugeot change une nouvelle fois son identité visuelle. Dans sa communication Peugeot met en avant son implication dans la transition énergétique. Le logo est une refonte graphique de la version utilisée durant les années 60, décennie de changement.

Histoire d’une image qui raconte une histoire

Isaac Newton Apple logoEn 1976 la société Apple est fondée. Ronald Wayne, cofondateur et ancien concepteur système chez Atari propose un logo sous forme de blason cerclé par l’extrait d’un poème de William Wordsworth : “Newton… A Mind Forever Voyaging Through Strange Seas of Thought … Alone.” (“Newton… Un esprit voyageant à travers les méandres de la pensée… Seul”). Ce blason représentait « l’allégorie » de la découverte de la gravitation universelle grâce à la chute d’une pomme. C’est un peu plus compliqué mais ce n’est pas le sujet.
L’appropriation de cette légende connue permet à cette jeune société informatique de s’approprier un bout d’histoire pour créer sa propre histoire. Si un an après sa création la forme du logo changea, le font resta le même, une référence à Isaac Newton et la gravité.
La refonte fut confiée à Rob Janoff pour adopter un symbole plus clair. Une pomme croquée, sujet de discorde pour les amateurs d’informatique.

Onomatopée

Blue Ribbon Sports logo 1964 - 1971 En 1971 Bill Bowerman et Phil Knight qui dirigeait la société BRS, Blue Ribbon Sports ( ruban bleu sport, le ruban étant un symbole de haute qualité pour les américains à cette époque. ) depuis 1964, demandèrent à Carolyn Davidson de créer un logo. Symboliser la performance sur des chaussures ou des vêtements devait être simple et inspirant. C. Davidson rechercha son inspiration dans la mythologie.
Niké était la déesse de la victoire chez les grecs. Elle fut associée de nombreuses fois à Athéna et notamment sur l’Acropole d’Athènes où un temple fut dédié aux deux déesses ( Niké y est représentée sans ailes ). La Victoire de Samothrace au Louvre est la représentation la plus connue de la déesse, mais elle était aussi souvent représentée dans la paume de la main de Zeus ou Athéna comme un don : « je vous apporte la victoire. »
C. Davidson symbolisa la déesse Niké en stylisant l’un des ses attributs les plus représentatifs, une de ses ailes. il en résultat, l’un des logo les plus facilement identifiable de nos jours, et que l’on considère comme virgule mais qui est officiellement nommé « Swoosh » ( le bruit émit lors d’un déplacement rapide ).


Être reconnu

L’intérêt du visuel pour la communication n’est plus à prouver et je ne me lancerai pas sur les multiples études en faveur de celui ci pour la compréhension et la mémorisation. Comment marquer visuellement les esprits, laisser une empreinte, s’approprier une forme, une couleur, un mot un objet ou répandre une idée, un concept pour qu’ils fassent référence à toute autre chose. Cette réappropriation, n’est jamais fortuite et surtout savamment raisonné afin de se démaquer et ainsi, mieux empreindre les esprits.


Enlèvement de peinture rupestre - Banksy
Enlèvement de peinture rupestre – Banksy

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